Il était une fois le gentil pays des États Unis d’Amérique victime d'un odieux acte terroriste. Choqué mais prompte à une action punitive l'armée est envoyée pour capturer les fauteurs de trouble.
Elle y parvient , pour calmer l'opinion publique une parodie de procès est organisée. Celui-ci bafoue allégrement la loi et la constitution pour parvenir à une justice rapide en piétinant les droits de chaque citoyen.
Raconté ainsi le film pourrait très bien parler des deux tours et des pensionnaires de Guatanamo et c'est bien ça le problème. Après quelques minutes on s’aperçoit que le film est vide, les acteurs, les dialogues, le scenario, tout cela n'a qu'un seul et unique but, passer un message.
Alors le réalisateur pourrait très bien faire un documentaire sans concession et sans sous entendu à la Michael Moore mais noooon, le réalisateur est un intellectuel.Et comme tout intellectuel un peu prétentieux qui se respecte il doit passer pas ce média pour bien se faire mousser.
Je n'ai rien contre les films « intellectuels » quand ils abordent le sujet avec finesse et qu'ils vous font gentillement réfléchir après le visionnage, mais là on voit les ficelles à 15 bornes et j'ai l'impression de mettre fait faire un touché rectal.
Ce réalisateur c'est Robert Redford, l'homme qui murmurait des choses dégueulasses aux oreilles de canassons qui en avaient pour le coup rien à braire.
Robert est connu pour ses prises de positions mais la prochaine fois Robert assume. Ou soit un homme, comme Georges Clooney qui se fait arrêter dans les manifs et dit aux flics que son nom est Brad Pitt.
Ah oui, ce semblant de film traite du procès de Mary Surratt soupçonnée d'avoir participé au complot pour assassiner Abraham Lincoln. Mais ça vous l'avez compris ça n'est juste qu'un prétexte à un pamphlet moralisateur qui devrait retourner l’Honnête Abe dans sa tombe.
Don't fuck with Lincoln... punk !