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 Compte rendu de la campagne de baviere 1809

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AuteurMessage
MarvinLeRouge
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MarvinLeRouge


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MessageSujet: Compte rendu de la campagne de baviere 1809   Compte rendu de la campagne de baviere 1809 Icon_minitimeLun 1 Juin - 12:49

Juste pour donner un apercu de la chose.
Un compte rendu de l'auteur sur une de ses parties.

Citation :
L'Archiduc se concerte avec son état-major et adopte un plan assez classique, mais plutôt dispersé. Il garde dans la main sur deux points centraux 4 de ses corps d'armée, en détache un à Landau pour menacer Ratisbonne, et deux vers Munich sur son aile gauche. Il prévoit également de faire venir un corps vers la Bohème plus tard pour prendre Ratisbonne à revers. Son axe d'attaque est donc classiquement au centre.
A l'opposé, le français ne sait pas trop quelle stratégie adopter. Son septième corps, de bavarois, est étendu devant 4 des ponts sur l'Isar, et le troisième corps de Davout commence autours de Ratisbonne. Ses renforts n'arrivent qu'un ou deux jours plus tard, et il doit être prudent.
Le 16 avril, l'Autriche force le passage sur 5 ponts, mais dont seulement 4 sont défendus. Celui de Moosburg ne l'est pas, ce qui sera important par la suite. Les batailles durent en général deux heures, et font perdre du temps, précieux, aux groupes du centre. L'état-major de Lefebvre, en position centrale, attend des nouvelles des unités engagées aux ponts. Il n'en recevra pas de Munich ni de Feising, puisque les estafettes en charge seront interceptées par les troupes passées à Moorsburg. Le fait qu'il ne reçoive pas d'information est donc une indication indirecte qu'un cinquième passage a eu lieu, et il n'est pas difficile de trouver où.
Le 17 avril, les deux colonnes du centre progressent sur les deux routes parallèles qui mènent à Abensberg, point de rencontre central de cette campagne. Pendant ce temps, l'aile gauche autrichienne se regroupe sur la route Dachau-Freising, attendant les ordres de l'Archiduc.
Un premier coup du sort va alors frapper la belle manœuvre autrichienne. Le joueur qui incarnait Davout m'a posé une question (presque habituelle, dans chaque campagne au moins un joueur a la même idée) : est ce qu'on peut envoyer de faux messages, en étant sûr qu'ils sont interceptés ?
Oui, répondis-je, bien sur, et il écrivit alors un faux message à Lefebvre (en priant pour que le message ne passe pas, Lefèbvre étant aussi capable d'y croire…) : je cite : "Je tiens Ratisbonne avec une division, rien n'étant signalé au nord. Napoléon avec le reste de mes troupes et les trois corps d'armée continuent son déplacement pas Straubing pour attaquer en force le 17 ou le 18 à Landau".
C'était tellement énorme que dans mon esprit l'Archiduc n'y croirait pas une seconde… Mais bon, pourquoi pas, les joueurs adverses n'ont qu'une idée très floue du déploiement français, et ce n'était donc pas impossible, seulement improbable. Le message fut bien capturé, Davout sachant que Landshut était tombé il y dirigea naturellement son message. Voilà un message écrit par l'Archiduc le lendemain en direction de son IV corps :
"Vous avez le gros des français devant vous, prenez des positions défensives sur Landau, avec si vous le pouvez une tête de pont". Et à sa deuxième colonne d'attaque : "Votre II corps CHANGE SON AXE, et remonte sur la rive nord de l'Isar sur la route Lanshut-Landau pour venir appuyer le IV. Le 2R vous suit."
Très gros changement donc, Charles a bel et bien mordu à cet hameçon qui le prive de la moitié de sa force de frappe, pour courir après des français qui ne sont pas encore arrivés en Bavière, Napoléon étant même à trois jours de marche.
Le 18 avril, il se retrouve à Abensberg avec son III et sa réserve de grenadiers, et lui tombe alors sur la tête un deuxième coup du sort. Il rappelle à lui son aile gauche, composée des I et V, concentrés alors vers Freising. Quand je lui demande par quelle route le message doit passer, il me répond "route d'Abensberg à Freising". Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'Oudinot a marché depuis Pfafenhofen et coupe maintenant cette route. Le malheureux joueur autrichien qui tient l'aile gauche aura beau me harceler ("t'as pas un message pour moi?"), non, désolé, je n'avais pas de message pour toi… Pendant ce temps, le français regroupe ses forces, Oudinot arrive en vue d'Abensberg, Masséna y arrive par l'ouest en suivant Vandamme. Davout, sortant de son indécision à Ratisbonne, marche maintenant vers Abensberg.
Le 19 avril, bataille d'Abensberg, opposant 50.000 français à autant d'Autrichien. Bataille âpre, indécise, personne ne casse au moral, mais Charles se sent bien seul le soir, son aile gauche n'est jamais apparue, et son aile droite court après des fantômes… Il commence le lendemain un repli vers l'Isar, couvert par les I et V qui arrivent maintenant à toutes jambes.
Mais ceci est une autre histoire…

Les cartes

16 Avril
Compte rendu de la campagne de baviere 1809 Unfinal3tm

Le 19 Avril :
Compte rendu de la campagne de baviere 1809 Deuxfinal4tq

Et le compte rendu du joueur jouant l'aile gauche autrichienne :
Citation :
Bien sûr, le principe est toujours de concentrer ses forces pour emporter la décision mais d'autres paramètres entrent en ligne de compte :
- La nécessité de couvrir un minimum notre ligne de ravitaillement (qui partait de Passau) nous a conduit à laisser un corps sur l'Isar, à la droite de notre dispositif.
- Nous recherchions également l'affaiblissement maximal de l'armée bavaroise, qui se trouvait en première ligne, ce qui nous a conduit à multiplier les axes d'attaque. De ce point de vue, nous nous sommes trouvés dans une situation favorable au soir du 16 avril puisque trois divisions bavaroises étaient en déroute.
- L'archiduc Charles (Jean-Claude Bésida) avait décidé d'allouer un corps devant déboucher de Bohème pour menacer par le nord Ratisbonne. Je n'étais guère partisan de cette décision qui dispersait trop nos troupes mais j'ai cédé devant l'autorité du spécialiste et du professeur... J'imagine que Charles a dû bien regretté de ne pas avoir ce corps sous la main lorsqu'il a affronté à Abensberg 9 divisions françaises avec 6 autrichiennes... [Je dois préciser que, en l'absence de Charles, j'ai pris l'initiative de retarder de deux jours l'arrivée des forces autrichiennes de Bohème afin d'essayer de concerter leur arrivée simultanée sous les murs de Ratisbonne Embarassed ].
- Enfin, Charles a bien tenté de concentrer un maximum de forces pour la bataille d'Abensberg : mon Vème corps, à marche forcée, aurait pu arriver à temps mais le courrier ayant été intercepté, je suis resté dans une prudente expectative : situation tout à fait comparable à celle de Grouchy à Waterloo, à la différence que moi, je n'avais pas d'ordres pour inetrevenir...
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